Lors de la réunion du 19 mars, la Direction de SAFRAN nous à fait état de 30 cas coronavirus avérés dans le groupe au niveau mondial. Les tests n’étant effectués uniquement que sur les personnes hospitalisées, il est difficile de connaitre le nombre réel de cas.
La Direction et les Organisations Syndicales s’accordaient sur le fait que l’angoisse chez les salariés était grandissante. Beaucoup de salariés ne se voient pas reprendre le travail en phase montante de l’épidémie.
De son coté, la Direction souhaitait nous interpeler sur la “situation très très préoccupante de la trésorerie de SAFRAN“.
Il est question de faire reprendre les activités essentielles à l’entreprise lundi.
Aucune précision n’est donnée sur la définition des activités essentielles.
Le périmètre était en court d’élaboration à ce moment.
Si la Direction était claire sur la rémunération des salariés en chômage partiel en précisant que SAFRAN adopterait les dispositions légales (à savoir 70 % du brut ; 84 % du net), la question sur les versements de dividendes et autres rémunérations de l’actionnariat était, elle, moins tranchée. Stéphane Dubois affichait cependant la volonté d’une solidarité nécessaire. Nous attendons, sur ce point, une réponse aussi claire que celle donnée concernant la rémunération des salariés de SAFRAN.
Concernant la reprise partielle des activités, la CGT s’oppose à toute exposition des salariés du groupe à cette épidémie, de quelque manière que ce soit, pour les seuls intérêts économiques.
La reprise, même partielle, doit être conditionnée à une situation apaisée et sécurisé pour l’ensemble des salariés.
Merci pour les infos, car la communication de la direction c:est le minimum syndical si j’ose dire. Nous avons eu communication des activités essentielles, et je sais étonné que parmi celles-ci on trouve des activités internes sans relation avec des demandes clients, ni en soutien d’activités en relation avec des demandes clients.